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Je suis passée à une vue verticale de la semaine… et honnêtement? Ça a tout changé.

Papeterie & grandes émotions / Publié le 22 / 10 / 2025

— Notes d’une fan de planificateurs qui a (enfin) vu sa semaine dans le bon sens

On va mettre ça au clair tout de suite :
Je ne suis pas ici pour déclarer que la vue verticale est la vérité absolue.
La moi du futur va peut-être un jour créer un planificateur horizontal et prétendre n’avoir jamais écrit ce billet de blog.
Et c’est très bien comme ça.

Mais en ce moment, dans cette saison de ma vie — où tout se passe entre les siestes de bébé, les spirales mentales, les découpes de papier et les choix de stylos — j’ai basculé du côté vertical.

Et franchement ?
C’est plus clair. C’est plus doux.

La planification horizontale, c’était mon cardigan préféré. Jusqu’à ce qu’il me trahisse.

Pendant des années, j’ai juré que la vue horizontale, c’était la vie.
C’était réconfortant, familier, un peu comme un vieux chandail trop grand.

Sauf que…c'était une illusion.
Parce que pendant que j’écrivais mes listes de tâches à l’horizontale, mes semaines s’auto-surchargeaient dans un coin.

Je ne voyais pas la forme de mes journées.
Impossible de comparer mes matinées entre elles, ni de réaliser que le mercredi était déjà au bord du burn-out.
Je planifiais l’impossible avec une fausse impression de calme… et j’appelais ça “être organisée”.

La vue verticale : pas juste pour les accros à la productivité

À la base, les mises en page verticales sont souvent vendues comme “efficaces”, “optimisées”, “pour démolir tes objectifs 2026”.

Mais celle-ci ?
Elle est là pour ralentir. Doucement. Clairement.

Quand je suis passée au vertical, j’ai enfin vu mes journées comme des blocs empilés, pas juste des lignes floues.
Je pouvais aligner mes matinées, comparer mes soirées, comprendre pourquoi mon jeudi me donnait le tourni.

La vue verticale ne m’a pas rendue plus productive.
Mais elle m’a permis d’être plus honnête avec ma vraie capacité.
Et de ne pas avoir à programmer une crise existentielle entre deux rendez-vous.

Ce n’est pas une invitation à faire plus.
C’est une permission de faire juste assez.
Et de le voir arriver avant d’exploser.

Les agendas non datés m’ont laissée marquée à vie

Un jour, j’ai tenté un agenda non daté.
Juste une fois.

Résultat ?
Un traumatisme à base de correcteur liquide.
De la sueur froide chaque fois que je devais deviner dans quelle semaine j’étais.
Et la peur constante de me tromper dans juillet et d'avoir des traces de correcteur blanc sur mon papier crème pendant 6 mois.

Donc celui-ci ?
Il est daté. Fier de l’être.

Tu ouvres une page, tu sais tu es dans l’année.
Pas de puzzle temporel avant ton café.
Juste une page, une semaine, et de l’espace pour respirer.

Saisonnier, parce que moi aussi je suis cyclique

Je ne fonctionne pas pareil en janvier qu’en juin.
Mon énergie change, mes envies de voir du monde ou de planifier mon garde-manger aussi.

Je vis en saisons.
Je pense en saisons.
Je me rappelle les moments de ma vie par la météo qu’il faisait.

Créer un planificateur saisonnier, c’était logique.
C’était même vital.

Je voulais qu’il suive les rythmes naturels, pas juste les deadlines.
Qu’il honore les solstices comme des repères, pas des détails.
Qu’il te permette de dire “cet automne-là, tout a changé” — et de le relire plus tard.

Ce qu’il contient (et ce qu’il évoque)

Oui, il y a des pages mensuelles. Des semaines à remplir.
Des suivis d’habitudes. Des petits carrés pour tes rituels.
Mais il y a surtout : de l’espace pour te retrouver.

Tu peux y planifier tes journées.
Mais aussi : y réfléchir. Y ralentir. Y déposer des miettes de toi.

Il est pensé pour te ramener à toi-même, pas t’enchaîner à une to-do list.
Il ne cherche pas à impressionner. Il veut t’accompagner.

C’est le tout premier produit que j’ai créé pour Writuals.
Et je l’ai fait en me demandant :
Qu’est-ce que j’aurais voulu avoir entre les mains les années passées ?

À quoi ça sert vraiment?

À planifier ta semaine sans trop t'en faire.
À te rappeler dans quelle saison tu es — sur tous les plans.
À suivre ton énergie comme on suit le cycle lunaire.
À te donner la permission d’en faire moins, mais mieux.
À célébrer les petits rituels, les bons soupers, les journées vides.
À voir ton année se construire… en vrai.

Je vais l’utiliser en 2026, avec toi.
Avec mes marqueurs préférés et possiblement trop de notes autocollantes couleur menthe.

Ce n’est pas un outil de performance.
C’est un endroit pour exister.

Et ça, franchement, c’est déjà beaucoup.

Avec du calme vertical et zéro correcteur,


Sarah B.
Fondatrice, Atelier scriptural Writuals