L’histoire derrière notre Slow Friday
Chaque année, à la même date, c’est la folie dans nos boîtes courriel.
Des soldes éclairs. Des comptes à rebours stressants. Des sujets de courriel qui crient comme s’ils avaient bu trois cafés.
Achetez MAINTENANT. Vite. Plus vite.
Et chaque année, mon système nerveux répond: « Non merci. »
Ce n'est pas que je n'aime pas faire de cadeaux. J’adore gâter ceux que j'aime.
Mais me faire dire comment le faire ? Encore une fois: « Non merci. »
Alors cette année, je choisis un autre rythme.
Je l’ai appelé Slow Friday — parce que courir m'angoisse et parce que ralentir, c’est le but au final de Writuals.
Alors… que fait-on pendant la période de magasinage la plus bruyante de l’année?
On chuchote au lieu de crier.
On offre quelque chose de vrai au lieu de pleins de bébelles que tu n'as pas besoin.
On donne avec soin. Parce que ça compte.
Comment on crée du sens ce week-end
Pour chaque agenda saisonnier vendu pendant notre campagne Slow Friday, j’en offre un au Centre des femmes de Montréal.
Cet organisme offre du soutien essentiel à des femmes de tous horizons — qu’elles fuient la violence, reconstruisent leur vie, immigrent, cherchent des ressources ou ont simplement besoin d’un endroit où respirer.
On y trouve du soutien juridique, des ateliers créatifs, des services psychosociaux, de l’aide pour le retour au travail… et surtout : un rappel puissant qu’on n’est jamais seule.
Comme femme, comme mère, comme créatrice, je voulais contribuer.
Pour faire partie d’une chaîne d’entraide réelle, ici même dans mon quartier.
Acheter un agenda pendant campagne, c’est donc offrir deux histoires :
Une pour vous.
Une pour une femme qui en a profondément besoin.
Et un peu de magie saisonnière, tant qu’à y être
De plus, vous recevrez aussi mon gabarit téléchargeable « Crée ton rituel saisonnier » — un guide poétique pour installer un petit rituel saisonnier à votre façon.
Pas de règles. Juste de l’inspiration.
Et comme la joie est toujours plus douce quand on la partage, on fait aussi un petit concours.
Pour participer :
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Slow Friday n’est pas un boycott. C’est une lettre d’amour.
À l’artisanat.
Aux femmes qui tiennent bon.
À la papeterie aux propriétés magiques.
Aux gestes intentionnels.
À celles qui cherchent à ralentir.
À ceux qui veulent offrir différemment.
À toi, peut-être, qui veux sortir du pilote automatique.
Je ne suis pas là pour faire la morale.
Je suis juste là pour proposer une autre voie.
Plus de lien, moins de bruit.
Plus d’ancrage, moins de productivité effrénées.
Plus de Montréal, en papier recyclé.
Si tu as envie de faire partie de cette démarche — que ce soit en achetant, en partageant ou en réfléchissant à ta façon d’offrir — merci.
Tu fais partie de la vague.
Et c’est exactement ce qui donne tout son sens à ce projet.
Avec de l’encre végétale sous les ongles et beaucoup de gratitude,
Sarah B.
Fondatrice, Atelier scriptural Writuals